Balade entre soeurs

- Bien sûr, ce sera même un plaisir ! As-tu déjà vu le lac ? Je veux bien t'y emmener si tu veux. C'est un endroit magnifique, et c'est là-bas que je voulais aller.

Sur ces mots, elle se lève et me fait signe de me lever aussi. La forêt est tellement belle ...
En traversant le coeur de la forêt on a l'impression qu'elle est vivante et qu'elle vous enveloppe dans un cocon magique ...
Jaäya est vraiment belle elle aussi .. même de dos . Je l'envie, son peuple l'aime tellement .. moi j'ai trahi le mien . J'ai l'impression d'être une créature inférieure ...

Soudain elle se retourne et me demande si tout va bien ...

-Oui, ne t'inquiète pas .. c'est juste que je t'envie : tu es la reine d'une île magnifique, avec tous ces endroits magique, ton peuple t'aime, et en plus toi tu auras toujours quelqu'un au cas où quelque chose ne va pas. Moi, je suis seule ...

Sans que je le veuille une petite larme s'échappa de mon oeil. Espérons qu'elle ne l'ai pas vu , j'aurais tellement honte ...

[excuse-moi pour le retard, je n'avais pas reçu de mail quand tu as posté ...]

- Oui, ne t'inquiète pas .. c'est juste que je t'envie : tu es la reine d'une île magnifique, avec tous ces endroits magique, ton peuple t'aime, et en plus toi tu auras toujours quelqu'un au cas où quelque chose ne va pas. Moi, je suis seule ...

Une larme d'échappa de sa paupière fermée, et glissa le long de sa joue ... Cela me brise le coeur de la voir dans une telle tristesse. Elle ne devrait pas l'être. Pourquoi tant la détester ? Elle n'y est pour rien si son peuple a autant de haine contre elle. Je suis sûre qu'elle avait une bonne raison d'agir comme elle l'a fait. Elle n'est pas une mauvaise personne, elle ne ferait jamais de mal pour le plaisir. Non, jamais elle ne le ferait ...
Je la prends dans mes bras avec tendresse. Je ne veux plus la voir pleurer ...

- Non. Personne ne te hais ici. Tu m'as moi ... et jamais je ne t'abandonnerai.

[ Ce n'est rien, vraiment ...]

Elle me prend dans ses bras avec tendresse.

- Non. Personne ne te hais ici. Tu m'as moi ... et jamais je ne t'abandonnerai.

Je relève la tête, et ancre mon regard dans le sien , qui a l'air plein de compassion et ... et d'amour ?! Non. Ce n'est pas possible qu'elle puisse dire la vérité et ce regard là ... je ne peut y croire.. Personne ne peut m'aimer moi, une traîtresse, une ignoble créature ... Un être sans morale comme moi ne peut être aimé.

- N'as tu pas peur de subir la même chose que mon père en restant à mes côtés ?

C'est vrai, je ne mérite pas d'amour ...

Subir la même chose que son père ?...

- Mais pourquoi as-tu peur de cela ?... Moi je n'ai pas peur de toi. Je pense même avoir de la chance de t'avoir. Avant ton arrivée j'étais seule. Je n'avais personne, tout le monde me dédaignait. Et le général Kawada, que j'aimais temps ... a fini lui aussi par retourner à ses occupations sans faire attention à moi. Toi, tu es toujours là. Et tu es ma seule famille pour l'instant ...

Un papillon bleu traversa devant les visages des deux femmes, et se posa sur le nez d'une Leiko plus que gênée ...
Sincèrement, je m'amuse bien avec elle. Pourquoi voudrais-je qu'elle parte ?
D'ailleurs, je me pose une question ... si la forêt ne l'attaque pas, craint-elle le lac d'acide ?... Je serai contente de pouvoir me baigner un peu avec elle.

- Mais pourquoi as-tu peur de cela ?... Moi je n'ai pas peur de toi. Je pense même avoir de la chance de t'avoir. Avant ton arrivée j'étais seule. Je n'avais personne, tout le monde me dédaignait. Et le général Kawada, que j'aimais temps ... a fini lui aussi par retourner à ses occupations sans faire attention à moi. Toi, tu es toujours là. Et tu es ma seule famille pour l'instant ...

Alors que je la regardais cherchant dans son regard la marque du mensonge, un papillon bleu passa entre nos deux visages et se pose sur le bout de mon nez ... Au secours, j'ai honte !
Je cache mon visage de mes mains faisant partir le petit papillon.

- Toi aussi tu es ma seule famille, et j'en suis heureuse ... C'est juste que, j'ai peur ... peur de te décevoir, peur de te blesser ...
Et tu sais moi, je ne t'abandonnerai jamais. Après tout tu es la seule qui m'ait acceptée, malgré tous mes actes. La seule qui n'ait pas peur de moi. La seule qui me montre ouvertement sa pitié, car de l'amour personne ne peut en éprouver pour moi.

- Toi aussi tu es ma seule famille, et j'en suis heureuse ... C'est juste que, j'ai peur ... peur de te décevoir, peur de te blesser ...
Et tu sais moi, je ne t'abandonnerai jamais. Après tout tu es la seule qui m'ait acceptée, malgré tous mes actes. La seule qui n'ait pas peur de moi. La seule qui me montre ouvertement sa pitié, car de l'amour personne ne peut en éprouver pour moi.

- Tais-toi ! Je ne veux plus t'entendre dire ce genre d'atrocités ...

Et je la serre contre moi, une fois de plus. je ne comprends pas que quelqu'un puisse se sentir si mal accepté ... Je ne crois pas une seconde à ses paroles, et je refuse de les entendre.

- Crois-moi, et sois heureuse avec moi ... je n'accepte pas ce que tu me dis.

- Tais-toi ! Je ne veux plus t'entendre dire ce genre d'atrocités ...

Et elle me serre contre elle ...

- Crois-moi, et sois heureuse avec moi ... je n'accepte pas ce que tu me dis.

Cela veut-il dire que ... qu'elle m'aime ?! Qu'elle tient à moi ?! Je ne peut y croire , et pourtant ses yeux me disent le contraire ...
Je décide de me lancer :

- Jä..Jäaya ? ... M'aimes-tu ?

Non quelle stupidité ! Je me défait de ses bras et m'élance vers le lac ! Je veux me noyer !! Je ne veux plus vivre comme ça !
Plusieurs larmes s'échappèrent de mes yeux clos , inutiles yeux ! Ils ne me servent qu'a être trompée par les regards des autres !

Soudain une branche d'arbre apparut devant moi, comme contrôlée par une puissance intermédiaire . Elle s'accrocha à mes pieds chaussés seulement de sandales légères ...

Elle est folle. Ma soeur est folle ! Elle me fait des frayeurs impossibles !
Je la vois se débattre alors qu'un arbre la retient, car je lui en ai donné l'ordre.

- Ne fais pas ça. Je te l'interdis.

Ma froideur prend le dessus. Je suis tellement anxieuse que je ne peux adoucir ma voix. J'ai peur qu'elle sombre dans ses pensées noires, qu'elle pense que je lui en veux ...
En réalité oui, je lui en veux. Je lui en veux de se faire du mal toute seule, alors que personne ne lui en fait ici.
Je viens la voir, je la regarde. Elle est dans un si piteux état ...

- Personne ne te déteste ici. Et si les habitants de ton pays te veulent du mal, qu'ils aillent au diable.

J'ai un pincement au coeur, et mes larmes montent.
Je prend ses épaules ...
En prononçant ces mots, je la secoue, espérant qu'elle aie une réaction ...

- Je t'aime. Et ni rien ni personne ne changera ça. Tu comprends ?

Elle me fait tellement peur ...

- Ne fais pas ça. Je te l'interdis.

Alors que je me débattais de ces racines sûrement contrôlées par Jäaya elle m'ordonna cela puis me dit en radoucissant quelque peu sa voix :

- Personne ne te déteste ici. Et si les habitants de ton pays te veulent du mal, qu'ils aillent au diable.

En disant cela les larmes lui montaient au yeux . Je ne comprend pas. Pourquoi me défend-elle comme cela ? Est-ce que je compte pour elle ?? Non je ne peux le croire .

- Je t'aime. Et ni rien ni personne ne changera ça. Tu comprends ?

Elle me pris par les épaules et me secoua en disant ça ... Elle m'aime, elle m'aime .. Non je rêve sûrement , c'est sûrement une hallucination .. Et pourtant cela semble si réel ...

- Si seulement c'était réel .... si seulement ...

Après avoir dis ça , j'ai essayé de toucher cette brume qui avait l'apparence de ma soeur mais ... Mais , non ! Comment est-ce possible ?! Elle ne peut être réelle ! Non, jamais quelqu'un .... moi ?
Elle a l'air soucieuse ...

-Comment puis-je te toucher alors que tu est de la brume qui va s'évaporer bientôt ?

- Ce n'est pas de la brûme que tu vois. Ce sont les fumées du lac d'acide.

En effet, mon pied avait touché le lac d'acide ; et maintenant, la chaleur qui aurait dû me consummer part en fumée.
Cela peut parraître très étonnant. C'est pour cela qu'elle est si inquiète.

L'arbre le lâcha, elle se laissa tomber.

- Pourquoi refuses-tu un quelconque attachement à quelqu'un ? Cela n'a aucun sens Leiko. Et si toi tu en trouves un, dis-le moi.

Je me mets en colère.

- Et si je me mets en colère, c'est justement parce que je t'aime.

- Ce n'est pas de la brûme que tu vois. Ce sont les fumées du lac d'acide.

En effet, son pied avait touché le lac d'acide ; et maintenant, la chaleur qui aurait dû la consumer part en fumée.

L'arbre me lâcha, ja me laissa tomber.

- Pourquoi refuses-tu un quelconque attachement à quelqu'un ? Cela n'a aucun sens Leiko. Et si toi tu en trouves un, dis-le moi.

Elle se metit alors en colère.

- Et si je me mets en colère, c'est justement parce que je t'aime.

-Mais comment peut-tu m'aimer , ... moi ?! Je refuse de m'attacher comme tu le dis car ... je ... ja vais te faire souffrir ! Je vais te tuer comme mon père ! Je ne mérite pas que l'on m'aime ! Je ne comprends pas pourquoi tu m'aimes ? Qu'ai-je de si aimable ? Rien.

Je dois partir ... je ne dois pas la faire souffrir, non .

Malheureusement le "Je dois partir" est sorti à voix haute sans que j'ai eu le temps de m'en rendre compte ...
Et Jäaya l'entendit ...

-Je t'interdit de partir !! S'il le faut j'ordonnerais à l'île de t'en empêcher !! Compris ... ?

[ lol normalement tu dois parler seule dans ton post et c'est moi qui te répond toute seule, mais c'est pas grave je passe pour ce RP ^__^ ]

Ma voix résonne et elle s'arrête net. On dirait qu'elle n'a plus rien à dire ... Si elle m'avait dit autre chose, je n'aurais pas su quoi faire ...
Jamais je ne la ferai partir. Je refuse qu'elle s'isole, qu'elle se déteste.
Qu'elle se détruise.
Elle fond en larmes devant moi ... Je suis désespérée. Comment faire apparaître sur ce si beau visage un sourire, un seul sourire qui lui suffirait à faire fondre la glace qui a envahi son coeur ?
Je prend ses mains ...

- Ecoute ... rentrons au palais. Allons nous reposer. Tu as besoin de remettre tes esprits au calme ... Et si tu as besoin de quoique ce soit, je suis là. Nous pouvons ... discuter, si tu veux. Au calme. De toutes tes peurs. De toutes tes peines. De ton passé qui t'a fait tant souffrir ...

Je vois son visage barbouillé de larmes ...

- Qu'en penses-tu ?...

[Désolée, je l'ai écrit sans même m'en rendre compte xD, je ne recommencerais pas .]

-Je t'interdit de partir !! S'il le faut j'ordonnerais à l'île de t'en empêcher !! Compris ... ?

Sa voix résonna et je me stoppa net. Je fondis en larmes devant elle ... Elle prit mes mains ...

- Ecoute ... rentrons au palais. Allons nous reposer. Tu as besoin de remettre tes esprits au calme ... Et si tu as besoin de quoique ce soit, je suis là. Nous pouvons ... discuter, si tu veux. Au calme. De toutes tes peurs. De toutes tes peines. De ton passé qui t'a fait tant souffrir ...

- Qu'en penses-tu ?...

Je ne peux pas refuser, malgré mes peurs et mes doutes je sais qu'elle m'écoutera. Et si je la dégoute alors je partirais. Je ne ferais plus partie de sa vie. Elle est reine, d'autres soucis la préoccupent. Je n'ai pas le droit de m'immiscer dans son existence, ou du moins à partir du moment où elle me reniera je n'aurais plus ce droit.
A partir de maintenant ça passe où ça casse !

En signe d'approbation j'ai hoché de la tête. Je vois dans ses yeux de la gratitude, de l'affection . Pourquoi ne puis-je tout simplement pas accepter cet attachement qu'elle a pour moi ? Pourquoi aie-je toujours l'impression d'être une erreur, un monstre ? Parce que , ... parce que .. Oh non ! je recommence à voir tout noir ! Non, je ne veux pas sombrer ! Je ne vois plus que trouble désormais ...

- Jäaya ......

[excuse-moi ! J'ai eu beaucoup de choses à faire ce mois-ci ...]

Je la vois qui titube vers moi ... je m'inquiète.
Elle tombe ...

- Leiko !!!

Je la rattrappe avant qu'elle ne se fasse mal. Je pose ma main sur son front ... elle est brûlante.
La pauvre est trop épuisée ... heureusement, elle n'a pas perdu connaissance ...
Elle me regarde, mais sans me voir. Elle est perdue ...
Je la relève et, pour la soutenir, tiens ses côtes fortement avec ma main.

- On rentre au palais. Je t'amène à ta chambre ... tu as besoin de repos ...

Nous repartons vers la sortie, sans bruit. Leiko n'arrive plus à penser. Moi, je ne veux pas la fatiguer, alors je ne lui dis rien ...

La suite dans La maladie de Leiko